Toujours sur le chemin primitif, je trouve l'ambiance complètement différente, tant par les pélerins qui sont renfermés sur eux mêmes ( mois d'aôut ? ) et les villages pauvres et peu charmant.
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Je prends une variante par les montagnes, la ruta de los hospitales, nommée ainsi car il y a 3 ruines d'ancien hospitaux qui acceuillaient les pélerin à leurs heures de gloire. Une bouffée d'air frais, d'autant que tout le monde se précipite dans la vallée et que les places dans les auberges sont maintenant toutes réservées à l'avance.
Me voici par le billet de cette variante au point le plus haut du camino primitivo soit 1 156 m.
Le lendemain toujours sur le même tracé :
La route du paradis ?! ... :
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Les paysages se succèdent avant l'arrivée en Galice ( la province la plus au Nord-Ouest du pays ) :
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La chaleur commence à se faire sentir à l'intérieur des terres, et les incendies sont nombreux.
Ici l'ecomusée de Grandas de Salime, très intéressant par le nombre de pièces exposées et la diversité des métiers présentée :
Les ruines d'un ancien village romain :
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La campagne en Galice n'est pas formidable, heureusement il reste quelques beaux points de vue :
Arrivée à Lugo, qui possède encore ses anciennes fortifications romaines de 2,2 kms avec ses 22 tours, reconnues au patrimoine mondial de l'Unesco :
Il me reste 100 kms à parcourir jusqu à la cathédrale de St Jacques,
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Ici les greniers à maïs, horreos, sont en pierre :
Et les séparations de parcelle sont en lauzes de plus d'un mètre sur un mètre ( travail d'herculien ) :
Un petit détour de 5 kms me permet de visiter l'étonnante église néochrétienne ( IVe et Ve siècle ) de Santa Eulalia de Boveda :
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Mes pas m'emmènent avec toujours plus de force à travers les campagnes :
Avec toujours la route romaine qui m'accompagne :
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50 kms avant St Jacques, à Melide, le chemin primitif rejoint le chemin français qui est très fréquenté.
Il est aussi original par certain aspect, ici un bar décoré de tee-shirts de pèlerins et des mots de ces derniers écrits partout :
Puis un réfrigérateur artisanal à vent avec de l'eau mise à disposition par une famille d'autochtone :
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Et enfin, J'arrive à Santiago :
La cathédrale et son parvis où arrive les pèlerins :
La seule image spirituelle au pied de la cathédrale :
Pour ma part j'arrive avec la pluie qui a débuté à mon arrivée sur la ville :
Le bureau qui délivre la Compostela, le diplôme qui atteste que le pèlerinage a bien été réalisé, un passage obligé :
Je quitte rapidement la ville car celle-ci ne dégage rien d'extraordinaire, il y a beaucoup trop de magasins et d'attrape-touriste.
Je prends un bus pour me rendre à Finisterre, le bout du monde, et ici je me sens à la fin du chemin et en paix :
Le coucher de soleil à l'horizon attire du monde d'autant que la mer est turquoise et le sable blanc :
Je le partage avec vous :
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Une dernière place pour la faune et la flore qui sont les meilleurs compagnons du randonneur :
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